La Fondation de la Mer soutient les jeunes chercheurs

Mardi 12 avril, la Fondation de la Mer a remis les bourses 2021 destinées aux jeunes chercheurs au Yacht Club de France. Trois d’entre eux ont pu se déplacer et recevoir des mains de Françoise Gaill, chercheuse au CNRS et présidente du Conseil scientifique de la Fondation de la Mer, un chèque d’une valeur de 5 000 €.

  • Sylvain Domergue (Université Paris 1) — BOURSE HISTOIRE avec la Fondation maritimeJean Sauvé La construction régionale de la sécurité, selon le prisme maritime. Etude conduite en Europe, Amérique du Nord et du Sud
  • Myriam Hilbert (Université Paris 1) Les perceptions sociales de l’adaptation des espaces naturels littoraux aux effets du changement climatique : la gestion souple du trait de côte par le Conservatoire du littoral
  • Léa Tavenne (Université Paul Valéry Montpellier 3) — BOURSE HISTOIRE avec la Fondation maritime Jean Sauvé Perdu dans la tempeste, Les naufrages dans le golfe du Lion comme marqueurs des relations entre l’homme et le milieu aux XVIIIe et XIXe siècles » [titre provisoire]
  • Marie-Morgane Rouyer (Université de Montpellier) — BOURSE MÉDITERRANÉE avec le Fonds HLD pour la Méditerranée Efficacité des Aires Marines Protégées à conserver les oiseaux marins
  • Corine Sinsin (Université Félix-Houphouët Boigny, Côte d’Ivoire) Résilience des écosystèmes de mangrove de l’Afrique de l’Ouest : le cas du Bénin

Les prix de la première publication scientifique de thèse, en partenariat avec l’Institut de l’Océan (Sorbonne Université) ont aussi été décerné.

  • Matthis Auger – Etudiant en troisième année de thèse au LOCEAN, sous la direction de Jean-Baptiste Sallée. Il travaille sur la dynamique et les mécanismes de transport de chaleur de l’Océan Austral, leurs différentes échelles ainsi que leurs changements à long terme. Dans le cadre de cette thèse, il a étudié les tendances de température en profondeur dans l’océan Austral à partir de mesures in situ. Il a également développé un jeu de données de hauteur de mer sous la banquise à partir de mesures satellites. Ces données ont permis de mieux caractériser la dynamique grande échelle et tourbillonnaire de l’océan Austral sous la banquise, et de comprendre leur rôle dans le transport de chaleur dans l’océan subpolaire.
  • Marin Cornec – Aujourd’hui, notamment grâce aux observations satellite depuis l’espace, la détection et la quantification du phytoplancton à la surface de l’océan global sont relativement bien établies. Cependant, ces observations sont limitées à une couche superficielle de la colonne d’eau, rendant ainsi la connaissance des dynamiques de sub-surface encore lacunaire. Les observations établies dans cette étude pourront servir par la suite à mieux estimer et contraindre les flux de carbone, dresser des bilans de production phytoplanctonique globaux et régionaux, alimenter des modèles biogéochimiques (e.g. modèles de prédiction climatiques, modèles halieutiques), et ainsi soutenir des études sur des thématiques environnementales et sociales d’actualité.

Sur la photographie de couverture se trouvent les jeunes présents au Yacht Club de France, de gauche à droite : Miriam Hilbert, Clair Guérin (Mini transat 2023), Alice Lemoigne (championne du monde de Longboard), Marie-Morgane Rouyer, Léa Tavenne, Matthis Auger, Arthur Peugeot (Mini transat 2023)