Article publié le 14/05/2024

Après trois mois d’expédition en Méditerranée, le voilier de l’association Nerrivik est de retour au port de Toulon. L’équipage de la mission Ulysse a réussi avec succès à remplir ses objectifs éducatifs, scientifiques et sociaux.

  • Éducatif par la sensibilisation des 800 élèves partenaires
  • Scientifique par la collecte de données en mer pour les chercheurs partenaires 
  • Social par l’intégration d’un jeune issu de milieu défavorisé au sein de l’équipage sur une partie de l’expédition.

Les jeunes marins sont partis sur les traces de l’Odyssée et se sont rendus dans les lieux ayant inspirés Homère, encore aujourd’hui imprégnés de mythologie 2800 ans plus tard. L’objectif était d’utiliser ce récit comme un véritable support éducatif et pédagogique.

Soutenu par la Fondation de la Mer, l’équipage s’est engagé sur plusieurs causes communes à la Fondation de la Mer et à Nerrivik : le plastique et les mammifères marins.

Pour mieux lutter contre la pollution plastique, il est nécessaire de mieux la comprendre. La mission Ulysse s’est donc donné pour objectif d’aboutir à une meilleure compréhension de la répartition des plastiques et de leurs déplacements avec les courants. Pour cela, ils ont réalisé, dès que les conditions leur permettaient, 21 prélèvements de microplastiques avec le filet manta tout au long de l’expédition.

La mission Ulysse passe une partie de son temps sur le pont du voilier à la recherche de mammifères marins. L’objectif est d’identifier les espèces croisées et de les enregistrer grâce à un hydrophone RTSYS pour étudier l’aire de répartition des cétacés et améliorer les connaissances sur leur communication.

Les sujets du plastique et des mammifères marins sont étroitement liés comme l’atteste la rencontre incroyable de l’équipage avec une colonie de phoque moine en Grèce. Ces mammifères marins, farouches, joueurs et excellents nageurs sont en voie de disparition. Un petit reportage est réalisé pour sensibiliser les enfants. Malheureusement, de nombreux déchets polluent l’environnement des phoques. Alors, l’équipage se lance dans une collecte de déchets. Au total, 35 kg de polystyrène, de filets de pêche et de divers plastiques ont été récoltés.