La Fondation de la Mer à la conférence de l’ONU sur l’Océan à Lisbonne

La délégation de la Fondation comprenait son délégué général, Alexandre Iaschine, son directeur des affaires internationales, Philippe Guy ; et trois membres du Conseil d’administration, Sabine Roux de Bezieux, Pascale Joannot et Philippe Valette. La présidente du Conseil scientifique, Françoise Gaill, également vice-présidente de la Plateforme Océan et Climat, a aussi contribué à plusieurs événements.

Lancement d’une coalition européenne des fondations

Pour répondre à l’urgence, trois fondations européennes ont annoncé le lancement d’une coalition en faveur des océans et des mers européennes : le président de la Fondation italienne MedSea, la directrice générale de la fondation finlandaise, John Nurminen et la présidente de la Fondation de la Mer. Ces fondations seront bientôt rejointes par d’autres fondations qui partagent une volonté de renforcer et accélérer leur impact.

Lutter contre la pollution en mer

Une table ronde co-organisée avec le Global Compact, Bojan Slat, fondateur de The Ocean Cleanup, et The Global ghost gear initiative à la Fondation de la Mer d’expliquer son travail avec un réseau de plus de 250 associations de terrain, en France et dans plusieurs pays francophones : « nous les soutenons dans leurs actions et les encourageons à prendre désormais en compte la fin de vie des plastiques collectés afin qu’ils soient correctement recyclés ou upcyclés » a souligné Philippe Guy, directeur du développement international de la Fondation.

L’économie circulaire au service des océans

Dans le cadre du forum pour une économie bleu soutenable qui se tenait à Cascais, Sabine Roux de Bezieux, aux côtés de ministres du kenya et du Brésil, a rappelé combien l’Océan était oublié par les entreprises dans leur approche RSE. Le Référentiel Océan, et le label Ocean Approved, créés par la Fondation de la Mer, sont des réponses fiables et pragmatiques pour les entreprises pionnières qui cherchent à évaluer et réduire leur impact sur l’Océan, de manière globale.

En réponse à une question, elle a appelé les entreprises et les États à «remplacer les investissements hasardeux pour l’exploitation des ressources minérales des fonds marins, par des efforts massifs en faveur de l’économie circulaire en s’appuyant sur la mine urbaine, ces millions d’équipements électroniques qui dorment dans nos placards».

Les autres événements

Lors d’une soirée à l’ambassade de France, Denis Robin, Secrétaire général de la mer, s’est réjouit de la qualité des relations au sein de l’écosystème maritime français. « Les différents comités contribuent à un dialogue constructif » a-t-il souligné.

Olivier Poivre d’Arvor, ambassadeur pour les enjeux maritimes et les pôles, a rappelé les engagements pris à l’occasion du One Ocean Summit à Brest, et souligné le rôle moteur de la France pour mobiliser la communauté internationale.

Enfin, le président de la République, Emmanuel Macron, s’est exprimé en plénière, puis auprès d’une vingtaine de personnalités françaises à l’aquarium de la fondation Oceano Azul. Il a confirmé que la politique française en matière de fonds marins ne comportait pas de projet d’exploitation des ressources minières, mais une volonté de «mieux connaître pour mieux protéger». Il a appelé à un cadre juridique qui permettrait d’empêcher toute exploitation en haute mer, rejoignant les recommandations que la Fondation de la Mer avait formulées dans son rapport du 8 juin 2022.