La Mini-transat de Noémie Catalano : un défi sportif aux couleurs de la protection de l’Océan

Le 21 septembre 2025, notre ambassadrice Noémie Catalano embarquera pour une nouvelle aventure : la Mini Transat. A bord de son bateau de seulement 6,5m de long, elle s’élancera des Sables d’Olonne pour rejoindre la Guadeloupe, sans assistance ni communication avec la terre. Si cette course représente un véritable défi sportif et humain, elle est également l’occasion de mettre en lumière les actions de protection de l’Océan mises en œuvre par la Fondation de la Mer et ses partenaires.

La Mini Transat est une course qui a lieu tous les deux ans depuis plus de 40 ans. L'édition de 2025 réunit 90 skippeurs pour 25 jours de course à travers deux étapes : les Sables d'Olonne → Santa Cruz de La Palma puis Santa Cruz de La Palma→ Saint-François (Guadeloupe).

Cette course soumet les skippeurs à un rythme intense, dans des conditions de vie... spartiates. Ne pouvoir dormir que par tranche de 45 minutes maximum tout en se nourrissant exclusivement de nourriture lyophilisée met le corps humain à rude épreuve. Les bateaux de course, même petits, sont des engins puissants qu’il faut maîtriser, notamment lorsque la météo n’est pas favorable. N’ayant pas le droit à l’erreur si elle souhaite finir la transatlantique, Noémie Catalano prépare cette course depuis 3 ans, en véritable professionnelle de la gestion de projet. 

“La première année était dédiée à la maîtrise du bateau avec beaucoup de navigation en double sur mon bateau, pour apprendre un maximum et prendre confiance en moi. Ensuite j'ai fait les premiers entraînements au pôle sur la 2e année de mon projet avec mes premières courses en solitaire, et ma première course océanique. Ma dernière année est davantage dédiée à affiner les réglages du bateau pour être de plus en plus performante tout en me préparant pour la Mini Transat. Je pense que ça va être très difficile, mais en même temps je m'imagine déjà profiter des glissades de mon petit bateau sur les vagues de l'océan Atlantique.”

Cette course exigeante requiert une grande maîtrise et beaucoup d'autonomie à bord du bateau, ainsi que du courage. Traverser l'Atlantique à la voile est déjà un défi unique, mais le faire en solitaire sur un si petit bateau, de surcroit complètement coupé du monde est un véritable exploit. C’est pour prendre encore davantage confiance en elle et goûter au sentiment de pleine liberté que Noémie est si motivée.

“Traverser l'Atlantique en solitaire, c'est surtout un moyen de me prouver à moi-même que je suis capable de réaliser un tel exploit et que je peux compter uniquement sur moi, que j'ai les compétences et que je ne me repose pas sur quelqu'un d'autre. C'est avant tout une quête pour gagner au maximum confiance en moi.”

Au-delà du sport et de la voile en solitaire, Noémie Catalano tient à faire partie d’un collectif. Afficher les couleurs de la Fondation de la Mer sur son bateau lui permet de mettre en avant la protection de l’Océan. Lors de la traversée de l’Atlantique, si Noémie est seule sur son bateau, elle n’est pas la seule à profiter des vagues, puisque la navigation est aussi l’occasion de côtoyer les merveilles de l’Océan. Source d’émerveillement, les animaux marins font partie intégrante de sa course.

“Je rencontre presque tous les jours des animaux marins, surtout des dauphins. C'est vraiment devenu une habitude de les voir, ça ne me surprend même plus, ils suivent parfois mon bateau pendant une journée entière.”

En tant qu’ambassadrice de la Fondation de la Mer, Noémie Catalano affiche son soutien aux projets de conservation de la biodiversité marine et rappelle l’importance de la protection de l’Océan et de son vivant y compris lors des courses sportives. Par ailleurs, à travers cette expédition, elle souhaite promouvoir la mobilité douce et montrer que “le voyage fait partie intégrante de l’aventure”. A cet égard, elle souhaite encourager le public à s’engager pleinement dans cette odyssée.

“Si je devais transmettre un message aux personnes qui me suivent, c'est qu'il n'y a rien de plus incroyable et motivant que de monter des projets - qu'ils soient associatifs ou sportifs - et que personne ne devrait hésiter à monter des petites actions ou rejoindre des plus gros collectifs pour faire avancer les choses.”